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Les conséquences sociales de la transition écologique

Conférence OMNES, juillet 2024

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Le 4 juillet 2024 des représentants de l’UNSa Aérien SNMSAC et du NVLT étaient présents à la conférence organisée par l’association OMNES. Le NVLT est le syndicat Hollandais des Techniciens aéronautiques. L’UNSa Aérien SNMSAC regroupe également des techniciens aéronautiques entre autres.

Pour rappel : OMNES est une association loi 1901, créée en 1995 par Alain Dubourg (sous le signe ACGN Air France jusqu’en 1998), dont l’objet est d’organiser pour les militants des syndicats d’Air France des séminaires sur un thème d’actualité. A cet effet, des conventions de formation sont conclues avec la direction d’Air France.

Après avoir rappelé les chiffres des émissions de CO2 du secteur (4%), les différents intervenants, dont Mme Rigail et MM. Djebari et Timsit, ont mis en évidence la très forte distorsion de concurrence à laquelle est confronté le groupe AF/KLM. En effet, une tonne de combustible biomasse ne coûte pas le même prix pour des compagnies du Golfe ou des Etats-Unis. En ce qui concerne la SAF, c’est la même chose. Les Etats-Unis ont une longueur d’avance. Grâce au soutien financier américain, ce nouveau combustible non issu de la biomasse est beaucoup moins cher qu’en Europe. Cette différence de prix peut également s’expliquer par les divergences d’opinion sur la différence de définition des SAF entre l’IATA et l’AESA. L’IATA autorise toutes les matières premières, tandis que l’AESA exclut celles qui entrent en concurrence avec la production alimentaire. Selon Laurent Timsit, nous avons besoin d’un cadre juridique au niveau international (OACI) pour mieux réguler les marchés. Les émissions de CO2 ont un impact négatif sur le climat de l’ensemble de la planète, et pas seulement sur les pays émetteurs de CO2.

Les SAF sont aujourd’hui utilisés à hauteur de 0.8% par le groupe AF/KLM. En 2025, le groupe en utilisera 2% dans les réservoirs de chaque avion. Le but étant de diminuer de 5% les émissions de CO2 d’ici 2035 !

Piet Visser, le nouveau président du NVLT est intervenu pour rappeler notre inquiétude commune qui ne fait qu’accroitre ; le déficit d’attraction de nos métiers techniques a déjà des impacts sur la sécurité des vols. Sans parler des incidents que rencontrent Boeing, chez KLM, il y a régulièrement des vols retardés et/ou annulés à cause du manque de main d’oeuvre dans la maintenance. Le secteur de l’aérien mondial recherche actuellement 350000 techniciens qualifiés pour assurer la maintenance des aéronefs en service !

Notre conclusion :
Comme les autres modes de transport, et les modes de consommation, l’aérien doit continuer sa transformation pour diminuer son impact sur l’environnement. Mais ce changement ne servira à rien s’il n’y a plus assez de technicien aéronautique pour conserver un niveau de sécurité des vols optimum.

Vos représentants UNSa Aérien SNMSAC et NVLT

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